Dans la rue
du Cirque ou Berth-Abrecht (aujourd'hui Rue Ettarabi) existait
autrefois deux jolies portes de pierre ornées de sculptures dans un
assez mauvais état de conservation. C’est tout ce qui restait d’un
caravansérail construit en 1848 par l’autorité militaire,pour
installer un vaste marché.
Celui-ci devint ensuite l’hôpital Saint Lazare. Abandonné en
1883,il fut démoli plus tard.
L'histoire
de Joseph SEROR et de ses descendants a été établie
sur
Sept
générations.
Avec le départ des Français de l'Algérie au cours des mois qui
précédèrent l'Indépendance, et la dispersion des familles dans
l'hexagone, plus de quarante ans après les nouvelles générations
ont souvent du mal à connaître leur histoire.
De plus, les fâcheries entre frères et soeurs ont souvent éloigné
ces descendants de toutes attaches familiales.
Aujourd'hui encore, je me suis heurté dans mes recherches à ces
mêmes réticences.
Tant et si bien que l'on retrouve le nom des SIROUR un peu partout
en FRANCE, en quête de leurs origines.
Depuis l’accession à l’indépendance des pays du Maghreb, les liens
entre juifs et arabes se sont soit distendus (Maroc, Tunisie), soit
quasiment rompus (Algérie).
Il en résulte que les nouvelles générations de juifs originaires de
ces pays, ont peu d’attaches avec les pays où ont vécu leurs
parents, grand-parents et arrières grands-parents.
Pour la plupart, le sens des noms qu’ils portent leur échappe
totalement; pourtant ils font partie de leurs racines nord
africaines dont les plus anciennes datent de plus de deux mille
ans.
A travers
le sens de tous les noms, on pourra se rendre compte de
l’attachement de ces juifs à leur religion et à leur enracinement
dans ces pays dont ils partageaient avec les autres populations la
langue, les coutumes et les activités.
Il serait vain d’attacher une importance pointilleuse à
l’orthographe de ces noms (seror, serour, sirour)
La transcription de ces noms sur les registres d’état civil au
cours du recensement par l’administration française, variaient en
fonction de la prononciation qui était faite; de plus ces noms
prononcés dans une langue étrangère, essentiellement arabe, étaient
transcrits plus ou moins fidèlement par les employés de l’état
civil.
C'est ainsi que mon grand-père porte le patronyme de SIROUR, alors
que l'un de ses frères celui de SEROUR, et enfin le troisième celui
de SEROR, qui est l'orthographe exacte de leur père Isaac (Mon
arrière grand père)
En 1956, la plus belle des portes fut démontée et installé à la
promenade de l’Etang, aujourd'hui Promenade Ibn
Badis
En 2005, une formidable tempête jeta à bas la porte du
caravansérail qui était toujours par terre en février
2006.